Il existe un régime de longévité et il comporte 7 commandements pour vivre mieux et plus longtemps
Il y a des années, le biologiste et biogérontologue spécialisé dans l’étude du vieillissement par l’alimentation Valter Longo publiait le sien (Grijalbo, 2017). Son travail était une façon de compiler tout ce qu’il avait appris pendant des années d’études pour améliorer la qualité de vie des gens grâce à l’alimentation. Depuis, l’Italien s’est affirmé comme l’un des gourous de la longévité, évitant à tout prix son rapport avec le mot vieillissement (il préfère parler de « youthology »). De ce livre, transformé en guide diététique Des amoureux de l’alimentation saine, nous extrayons aujourd’hui les sept commandements pour vous guider pour terminer chaque année de votre vie dans le meilleur état possible et vous faire additionner au total plus que vous ne le pensiez.
- devenir flexitarien. Le terme désigne une alimentation essentiellement végétale avec l’admission de certains produits d’origine animale, mais dans une moindre mesure. Selon Valter Longo, il faut éviter la consommation de produits carnés et réduire la consommation de poisson pour que la plupart de nos aliments soient d’origine végétale. Pour ce faire, limitez les portions de pêchez 2 ou 3 fois par semaine tout au plus, en privilégiant ceux qui contiennent le plus d’oméga-3, d’oméga-6 et de vitamine B12 et qui sont pauvres en mercure.
- Fermez la barrière aux graisses saturées et au sucre. Le fromage, même s’il rend fou, n’est pas un produit dont il faut abuser en quête de longévité. Il est préférable de donner de la place à chaque macronutriment que nous devons à notre corps à travers des produits qui contiennent de bonnes graisses (monoinsaturées et polyinsaturées) et des glucides complexes. Pour ce faire, les recettes expertes prennent des grains entiers, beaucoup de légumes et une bonne dose d’huile d’olive ainsi qu’une portion quotidienne de noix (30 grammes = une poignée).
- choisir des aliments bio. La règle de proximité et de saison vous aidera à savoir quoi emporter à chaque période de l’année. Ce serait quelque chose comme remonter aux origines de l’humanité pour donner la priorité à tout ce qui n’a pas subi une multitude de traitements et de processus. Fuyez les ultra-transformés.
- Rechercher des vitamines et des minéraux. Vous avez sûrement entendu mille fois l’exigence que l’alimentation soit variée pour être en bonne santé. Le sens de cette prémisse est dans la recherche d’autant de variété de vitamines et de minéraux que possible. Alors si votre liste de courses se limite encore et encore aux mêmes produits, il serait intéressant d’ouvrir votre champ de vision à davantage de produits qui viennent enrichir votre alimentation.
- Ajuster la quantité de protéines. Valter Longo est partisan de ne pas consommer plus de 0,8 gramme par kilo de poids par jour jusqu’à l’âge de 65 ans. A partir de cet âge, le biologiste préconise une légère augmentation de la quantité de protéines pour préserver la masse musculaire, de préférence via des sources végétales comme les haricots, pois chiches, pois et autres légumineuses. À partir de ce moment, il envisage également l’augmentation de la consommation de poisson, d’œufs, de viande blanche et de produits dérivés de chèvres et de moutons pour lutter contre la sarcopénie (perte de masse musculaire due au vieillissement).
- manger à l’heure. Valter Longo est un grand défenseur du jeûne comme précepte de longévité, il limite donc la consommation alimentaire à une période de 12 heures max. Ainsi, si votre première prise est à 8 heures du matin, la dernière doit être donnée avant 8 heures du soir. De cette façon, vous pourrez vous coucher sans avoir rien mangé dans les heures qui précèdent votre repos qui, selon l’expert, devrait être compris entre 3 et 4 heures.
- Moins de repas mais plus nutritif. Pour lutter contre le vieillissement, moins on prend de doses par jour, mieux c’est. L’expert indique qu’en fonction de nos conditions, nous devrions choisir deux ou trois repas par jour. De manière générale, ce que l’expert indique, c’est que les personnes ayant tendance à l’embonpoint devraient prendre le petit déjeuner et le déjeuner ou le dîner et les personnes ayant un poids normal devraient manger 3 repas par jour avec possibilité d’une collation hypocalorique (moins de 100 calories) faible en sucre ( 3 à 5 grammes).