Lettre-hommage à Mara Rosa Olona

Lettre-hommage à Mara Rosa Olona

María Rosa Olona, ​​​​au centre, avec Paloma Artola, ancienne directrice de la beauté chez TELVA, et Ana Sotillos, ancienne responsable de la section bien-être et fitnessTÉLÉVA

Ils me demandent d’écrire sur maria rosa olona que j’ai connu et aimé tout au long de mes années de profession et il y a tant à dire ! Les souvenirs submergent mon esprit et les émotions dans mon cœur. Dois-je parler d’abord du magnifique professionnel dont l’attitude et le sourire sont rarement tordus ? Même dans les situations extrêmes, seul un léger rictus sur les lèvres et une subtile élévation du ton de sa voix étaient appréciés.

Autant de voyages ensemble pour découvrir les nouveaux lancements de la division L’Oral Luxe, dont elle a dirigé la communication pendant de nombreuses années, a tissé un lien d’âmes entre nous. Je me souviens surtout d’un des premiers voyages que j’ai fait avec elle à Budapest (Hongrie) pour le lancement d’un parfum aux Bains Gellert. Et de quoi nous faire rire avec les expressions de notre guide à damier Agatha (« Agota » dans notre jargon) qui ne comprenait pas ce « faire cavalier seul » des journalistes espagnols qui ne se conformaient pas au programme officiel. « C’est une catastrophe ! » s’exclama-t-il avec une expression paniquée, hahahahaha.

Ou nos fréquents voyages à Paris, avec sa constellation de filles de L’Oral, presque toujours à l’hôtel InterContinental-Le Grand et ses merveilleuses vues sur l’Opéra, où nous avons partagé des confidences (aussi quelques ragots ou autres) et épanché notre cœur à le Café de la Paix.

Et c’est ça, Plus qu’une collègue, María Rosa était une amie… une grande amie. Quel bon moment nous avons passé lors de nos repas amusants au Club 5 étoiles (le nom qu’elle a elle-même donné à un groupe d’amis journalistes), qui ont duré jusqu’à sept heures du soir ! Au dessert, notre amie et collègue, Eva Reus, a récompensé la journaliste exceptionnelle de l’année par une rosace en carton élaborée réalisée par elle-même, selon les différents mérites atteints, plus à caractère personnel : mariages d’enfants, nouveaux petits-enfants, départs à la retraite… Il va sans dire que celle qui a reçu le plus de cocardes est María Rosa !

J’ai aussi entendu parler de cette grand-mère attachante, qui avait toujours quelques photos de ses petits-enfants les plus chers et idéaux sur son iPhone, qu’elle appréciait tant. Il était surtout préoccupé par le diabète de sa petite Larita et que son seul petit-fils, Manuel, (1 des 5 filles) ne se sente pas dépassé par tant de femmes.

Ou cette femme de foi qui, malgré ses récentes vicissitudes de santé (cancer du sein, maladie des yeux, anévrisme…), vous a parlé de ses fuites avec une résignation douce et contenue, sans se tordre le visage. Parce que Maria Rosa était avant tout une bonne personne, elle respirait la qualité humaine. C’est pourquoi je l’imagine maintenant au Ciel aidant Saint Pierre, avec ses grandes capacités d’organisation, à préparer les « meilleures habitations » pour sa famille et ses amis. Merci Maria Rose !

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